Education affective relationnelle et sexuelle (EARS) pour nos 4e et 3e au collège

D’abord une affaire de relation

et de connaissance de soi...

Au sens propre, l’affectivité est ce qui « affecte », ce qui touche, et ainsi, ce qui révèle aussi la vulnérabilité.
La sexualité qui atteint chacun à l’intime est donc en lien étroit avec l’affectivité et ne peut être réduite à la génitalité.
La dimension affective engage la totalité de la personne. Une personne appelée à se construire par la
relation, à se connaître et à répondre d’elle même et de l’autre. Cette préoccupation ne peut donc se
limiter à des initiatives ponctuelles à l’âge de la puberté ou parce qu’un événement de la vie de l’école
appelle une intervention.
L’éducation affective, relationnelle et sexuelle s’inscrit dans le projet de l’établissement pour que la
communauté éducative dans son ensemble la prenne en charge, sans s’empêcher de faire appel à des partenaires extérieurs pour des contributions spécifiques.

Blandine Olivier, dépêchée par le Diocèse d’Agen, professeur, psychologue, est venue sur 3 séances avec la classe de 4^e et celle de 3^e afin d’éveiller chez les élèves cette dimension , qu’ils sont des êtres sensibles et uniques, que la société peut éclabousser de sa violence par notamment les réseaux sociaux, le harcèlement, les autres ; comment rester positif et maître de son corps alors ? Ai-je confiance en moi ? Qu’est ce qui me rend confiant ? L’autre me respecte-t-il ? Vers qui puis-je me tourner quand je vais mal ? Quelles sont les moyens pour moi de libérer ma parole ? Etc…..

De beaux témoignages durant ces séances basées sur le ROC : "respect, oser-dire , confidentialité" que chacun s’est engagé à respecter lors des interventions

Ces séances peuvent être demandées au 1^er degré comme au 2^e degré, déjà plusieurs interventions à l’école st Christophe ont été accueillies.

A l’heure d’une société de l’image, du grand déballage de la vie privée et de l’entre-soi, savons nous apprendre aux enfants qu’ils sont importants, beaux, uniques et fragiles aussi ?

Mme Furlan Renard